À l’occasion des négociations annuelles obligatoires (Nao) dans le secteur du Bâtiment et travaux publics (BTP), les organisations patronales ont indiqué qu’elles ne souhaitaient pas envisager une revalorisation salariale, en raison d’un contexte économique défavorable. Une décision qui surprend les syndicats des salariés.
Zéro pour cent d’augmentation. C’est, la proposition faite par les organisations patronales de la Fédération réunionnaise du Bâtiment et travaux publics et de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), au 2e jour de la réunion des négociations annuelles obligatoires (Nao), en présence de la direction du Travail, et de l’intersyndicale, composée de la Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR), de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) et de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
Une deuxième réunion qui s’est achevée sans aucun accord trouvé
Une décision patronale qui s’appuie sur l’argument d’un contexte économique défavorable, et d’un geste appliquée depuis le début de l’année, comme l’indique un communiqué de la la Fédération réunionnaise du bâtiment et travaux publics (FRBTP), daté de mercredi.
"Malgré un contexte catastrophique, les entreprises du BTP ont consenti cette année un effort sur une couverture santé renforcée pour les familles de l’ensemble des salariés depuis le 1er janvier 2016. Cette prise en charge va au-delà des obligations légales qui prévoyaient une couverture limitée au salarié".
Mais l’intersyndicale ne l’entend pas de cette oreille, en opposant une augmentation des charges salariales et une diminution des charges patronales.
Le prochain rendez-vous dans le cadre de ces Nao entre organisations patronales et intersyndicale est fixé au 23 mars.