La nouvelle équipe de SRR a été présentée ce jeudi. Avec la nomination de Jean-Michel Hégésippe en tant que PDG et de Yann de Prince en tant que Directeur général, le nouveau visage de SFR à La Réunion se dévoile.
Le rapprochement de SFR et de Numericable entre dans sa dernière ligne droite. Le rachat, ratifié par l’Autoritié de la concurrence en octobre dernier, a permis aux sociétés concernées d’élaborer leur stratégie.
Dans l’île, le rapprochement se traduit par des changements à la tête de la direction de SRR(Réunion-Mayotte). Bertrand Guillot passe le flambeau. La nouvelle équipe est composée de Jean-Michel Hégésippe (fondateur d’Outremer Telecom) nommé président directeur général et de Yann de Prince (jusqu’à présent directeur général délégué océan Indien d’Outremer Telecom) nommé directeur général.
La nouvelle équipe prendra ses fonctions jeudi 27 novembre. Pour présenter la nouvelle stratégie de l’opérateur local, Jean-Yves Charlier, PDG de SFR, a fait le déplacement. "Nous sommes dans la phase de transition", explique-t-il.
Pour le patron de SFR, l’objectif est d"écrire une nouvelle page de la SRR". Jean-Yves Charlier - comme les nouveaux membres de l’équipe de management - évoque des "opportunités absolument fantastiques avec le développement du très haut débit, à la fois fixe et mobile".
4G, fibre optique, SRR mise sur la place de leader occupée à l’échelle nationale par Numericable-Altice pour déployer une stratégie identique à La Réunion.
"On a la chance d’être adossé au groupe Altice qui est dans le câble, dans la fibre", se félicite Yann de Prince qui avance la possibilité "d’enrichir les offres, d’apporter de nouveaux services". Il ajoute : "La box Numericable-SFR a été lancée en métropole, j’espère qu’on pourra en annoncer le lancement bientôt."
Jean-Michel Hégésippe a souligné le "nouvel environnement concurrentiel" qui se met en place. "Un nouvel acteur va arriver prochainement à La Réunion avec la vente des actifs d’Outre-mer Telecom", indique-t-il.
La nouvelle équipe a par ailleurs rappelé le maintien des emplois pour les trois années à venir. Pour Jean-Yves Charlier, "c’est un enjeu absolument essentiel d’avoir un climat social de grande qualité pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie".