Alors que l’importation de produits contrefaits est strictement réprimée par la loi, certains Réunionnais se montrent plus vigilants que d’autres.
"Ben déjà nous regarde un peu l’étiquette, la qualité du tissu et puis le logo, pour voir si lé vrai, si lé pas trop tort aussi, faut regarder comment i lé, et puis le prix". "Par le logo européen, que ce soit par le tissu même, si c’est dans toutes les normes", détaillent deux acheteurs qui semblent rodés aux techniques de repérage pour discerner le vrai du faux.
La recherche du prix le plus bas possible, pour le bien-être de son porte-feuille est également l’objectif d’une jeune femme. Elle répond sans complexe à la question de l’authenticité de son sac nouvellement acheté dans un magasin de Saint-Denis, visiblement contrefait.
"Je pense que si, il n’y a pas de marque, donc c’est possible, mais c’est joli, je prends et je me fais plaisir !"
Au-delà du prix et d’une qualité moindre, les produits contrefaits peuvent être dangereux pour les personnes qui cèdent à la tentation de leur acquisition. À l’instar des paires de lunettes solaires pour lesquelles le choix esthétique ne doit pas occulter la protection réelle pour les yeux. "Là il y a CE sur l’étiquette, mais c’est écrit également CE sur les branches", tient à souligner une commerçante, souhaitant prouver sa bonne foi sur la qualité de ses produits proposés à la vente.
Chaque année, les douanes saisissent environ 100 000 objets contrefaits à La Réunion.