39% des logiciels installés sur les ordinateurs réunionnais sont des logiciels piratés. Selon une étude menée par BSA - The Software Alliance, la part de programmes utilisés sans licence s’élève à près de 6 millions d’euros à La Réunion et à Maurice.
En 2013, 47 % des logiciels installés sur les ordinateurs personnels (PC) à La Réunion et à Maurice ne disposaient pas d’une licence. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par BSA - The Software Alliance sur l’utilisation mondiale des logiciels.
Selon le rapport, la valeur commerciale des logiciels utilisés sans licence dans les deux îles atteint 8 millions de dollars en 2013, soit près de 6 millions d’euros. Pour La Réunion, le montant s’élève à plus de 700 000 euros.
A Maurice, le taux est passé de 57 % en 2011 à 55 % en 2013, alors que l’île de la Réunion est passée de 40 % en 2011 à 39 % en 2013. Des chiffres en baisse mais les menaces pour la sécurité restent élevées. En France, 36% des logiciels utilisés ne disposent pas de licence.
L’utilisation de logiciels piratés est monnaie courante chez les particuliers. Ces derniers citent les menaces pour la sécurité, tels que les programmes malveillants, comme la principale raison pour éviter les logiciels piratés.
Parmi leurs préoccupations majeures, les attaques des pirates informatiques et la perte de données. Le monde professionnel n’est pas épargné. Dans le monde, seuls 35% des entreprises disposent de politiques imposant l’utilisation de logiciels dument licenciés.
"Réduire l’utilisation des logiciels piratés aiderait à stimuler l’économie, améliorer la productivité des entreprises et mieux prévenir les risques à la sécurité", commente Marius Haman. Selon le membre de la BSA, "la sécurité est particulièrement importante pour contrecarrer la menace croissante de la cybercriminalité".
L’utilisation de logiciels piratés reste un problème majeur dans le monde. De manière globale, 43% des programmes installés sur les ordinateurs ne disposent pas de licence.