La salariés de la BNP Paribas de La Réunion ont suspendu leur mouvement de grève depuis lundi afin de réduire les conséquences désagréables pour les clients. Cependant, d’autres actions seront menées. Paul Junot - délégué syndical CFTC - a entamé une grève de la faim.
Alors que la grève est pour l’heure suspendue à la BNP Paribas de La Réunion, d’autres actions se mettent place. Paul Junot, délégué CFTC est lui en grève de la faim depuis déjà une semaine.
Cela fait une semaine que le délégué syndical CFTC est en grève de la faim. "J’ai eu une petite période douloureuse mais ça va mieux", confie Paul Junot. Des organisations syndicales de la BNP Paribas en métropole soutiennent son action.
"Je stopperais la grève de la faim lorsque l’on aura atteint notre but", dit-il. Le délégué sera de retour à La Réunion vendredi soir afin de poursuivre son mouvement.
Le délégué de la CFTC, Paul Junot est parti en métropole afin de rencontrer les représentants des DOM-TOM au siège national de la BNP Paribas. "La rencontre a bien commencé mais elle s’est mal terminée", relate le délégué syndical.
"75 % du personnel n’était pas d’accord avec la proposition de la direction", explique-t-il. Le but de la direction était en deux temps : la 1e année, une enveloppe de 400 000 euros serait allouée, tandis que la 2e année, l’enveloppe diminuerait. Bruno Sincere, délégué du personnel à la BNP explique que : "La direction estime que la 2e année notre activité compense le manque or avec nos moyens matériels et humains cela paraît compliqué".
Même si la grève est suspendue les actions perdurent. "Plus personnes ne fait d’heures supplémentaires", explique Bruno Sincere.
Lors du retour de Paul Junot, un point sera fait. "C’est à ce moment là que l’on verra si l’on reprend la grève ou pas".
Les salariés de la BNP Paribas de La Réunion protestent contre les inégalités de traitements qui peuvent exister entre eux et leurs homologues de métropole.
Les employés Réunionnais demandent à ce que leur prime d’intéressement soit alignée sur leurs collègues. "Nos collègues de BNP Paribas métropole, pour le même travail, touchent une prime d’intéressement trois fois supérieur à ce que touchent nos collègues ici à La Réunion", déclarait Paul Junot.