Le bilan épidémiologique de Santé publique France fait état de 143 cas de Mpox en confirmés depuis le début de l’année, dont 14 au cours des sept derniers jours.
Les données de surveillance épidémiologique montrent une augmentation de l’incidence des cas de Mpox en France.
Le virus circule activement en Afrique. Le rapport hebdomadaire de Santé Publique France, sorti le ce 4 septembre a rapporté l’apparition de 14 nouveaux cas.
Selon l’agence de santé, 143 cas de la variole du singe ont été déclarés en France depuis le 1er janvier, principalement des hommes adultes et trois femmes. L’Île-de-France concentre près de la moitié de ces cas.
Selon les analyses réalisées, la souche de Mpox circulant en France ne correspond pas au "clade 1b", la variante plus virulente identifiée en Afrique de l’Est. Elle a été signalée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Un seul cas isolé de ce variant a été identifié en Europe.
"La détermination du clade a pu être réalisée pour 105 cas et a mis en évidence uniquement des virus monkeypox de clade II. Un séquençage a été réalisé pour 51 de ces 105 cas et a mis en évidence la circulation exclusive de clades IIb", indique Santé Publique France.
Si le taux d’hospitalisation lié au Mpox reste faible (5%), il est nécessaire de rester vigilant, car certaines complications peuvent survenir, notamment chez les personnes fragilisées.
Les personnes touchées par le Mpox en France sont principalement des adultes âgés de 18 à 65 ans, avec un âge moyen de 36 ans. De plus, la moitié d’entre elles ne savent pas si elles ont été en contact avec un cas confirmé.
"Parmi les 92 cas dont le statut vaccinal antivariolique était connu à la fois dans l’enfance et depuis 2022, 70 n’ont reçu aucune vaccination", indique SPF. En outre, "13 n’ont été vaccinés que depuis 2022, 6 n’ont été vaccinés qu’avant 1984, et 3 ont été vaccinés depuis 2022 alors qu’ils l’avaient déjà été avant 1984", précise la Haute autorité de la Santé.