Sept victimes de violences conjugales sur dix disent en avoir parlé de ce qu’elles ont subi pendant le mouvement #Metoo.
Un an après la campagne #Metoo, un sondage a été réalisé pour la Fondation des femmes et le magazine Femme actuelle en septembre. Ce sondage se base sur un questionnaire en ligne posé sur 1 169 femmes victimes de violences.
Le résultat de cette étude a démontré que près de sept victimes sur dix ont souligné en avoir parlé. Ces femmes ont subi des violences sexuelles ou sexistes. La plus grande majorité, c’est-à-dire 71 % de ces prises de parole, a été effectuée pendant le mouvement #Metoo.
Selon le résultat de cette étude, la plus grande partie (95%) confie avoir parlé avec des proches, famille ou collègues. Aussi, 91% d’entre eux ont conclu que cette prise de parole a été positive. Celles qui ont choisi de raconter ces faits sur les réseaux sociaux sont de 47% si 16% ont contacté des associations d’aide et de soutien aux victimes de violences. Toutefois, sur 830 femmes disant avoir témoigné, il n’y avait qu’une femme sur dix qui a contacté la police ou la gendarmerie et seulement 8% a fait appel à un avocat. Désormais, 55% ont jugé l’expérience non satisfaisante.
Source : Le Figaro