En France, le gouvernement veut améliorer l’accès des victimes de violences sexuelles aux démarches judiciaires. Quelque 377 hôpitaux permettront le dépôt de plainte d’ici fin 2025, a fait savoir la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles, un dispositif prévoit une collaboration entre les hôpitaux et les autorités. Il est possible de déposer plainte à l’hôpital. Après avoir reçu la patiente, ce dernier contactera ensuite la gendarmerie ou le procureur. "Quelqu’un viendra alors pour prendre la déposition sur place", selon la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa.
Le gouvernement s’engage à simplifier l’accès à la justice pour les victimes de violences conjugales. Lors de son passage sur France Info, Salima Saa, a annoncé que le nombre d’hôpitaux permettant le dépôt de plainte sera plus nombreux d’ici fin 2025. "L’idée est de l’étendre à tous les hôpitaux". Le dispositif est actuellement disponible dans certaines régions, mais il le sera dans les 377 établissements de France "d’ici la fin d’année 2025".
Outre cette mesure, l’exécutif prévoit également d’augmenter le budget dédié à l’aide d’urgence pour les victimes de violences. En 2025, celle-ci passera de 13 à 20 millions d’euros, selon les informations relayées par les médias. Ce budget est important pour soutenir les femmes obligées de fuir leur domicile. En moyenne, elles bénéficieraient d’une aide d’environ 800 euros.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit de renforcer la formation des professionnels en contact avec les victimes, comme les médecins et policiers. Leurs formations ne seront plus limitées à une phase initiale, mais devront être régulières. "Il faut adapter les outils de formations face aux nouvelles violences, comme la soumission chimique", selon la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
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