Thierry Launois, délégué national à la formation pour le syndicat UNSA-police a souligné que la police nationale n’était pas raciste.
Les dernières annonces de Christophe Castaner au "sujet de la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre" n’ont pas fait l’unanimité. Au micro de RTL ce jeudi, Thierry Launois, délégué national à la formation pour le syndicat UNSA-police les a qualifiées de "scandaleuses". "On ne peut pas accepter ça, la police nationale est une police républicaine, elle n’est pas raciste.", a-t-il lâché alors que les rassemblements contre le racisme et les violences policières se multiplient. Il a ajouté qu’ils refusent que leur ministre leur impose des règles aussi limitatives.
Parmi les annonces de Christophe Castaner figure l’éventuel abandon de la méthode d’interpellation policière controversée dite de l’étranglement. Le ministre a souligné que dans le cas où un policier ou un gendarme est obligé de maintenir le suspect au sol lors de son interpellation, il ne pourra pas s’appuyer sur sa nuque ou son cou. Cette décision n’est pas raisonnable, selon Thierry Launois. "Le contrôle de la tête c’est un moyen de défense, un moyen de neutraliser un individu rapidement sans lui faire mal, sans le choquer, sans le frapper", a détaillé le délégué national à la formation pour le syndicat UNSA-police.
Plusieurs solutions de remplacement ont été proposées, dont celle du pistolet impulsion électrique. Thierry Launois reconnaît son efficacité pour dissuader le contrevenant lambda, mais l’étranglement est surtout utilisé sur des individus très virulents, très alcoolisés ou très drogués, a développé le délégué. Ce dernier a précisé que la technique de l’étranglement "ne sera pas remplaçable".
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