Violences policières : Anne Hidalgo dénonce "un vrai problème de maintien de l’ordre"

Un appel à revenir à la doctrine Grimaud

Anne Hidalgo est revenue sur les récentes polémiques provoquées par les violences policières notamment le cas du manifestant frappé au sol par un policier à Toulouse. La maire de Paris a dénoncé un vrai problème de maintien de l’ordre mercredi 22 janvier sur France Inter. "Il faudrait que le ministre de l’Intérieur regarde de plus près ce qui se passe aujourd’hui à la préfecture de police de Paris", a lâché l’élue socialiste, candidate à sa propre succession. Elle estime d’ailleurs que le préfet de police de Paris doit absolument revenir à la doctrine Grimaud, le préfet de police de 1968, un des penseurs de la doctrine en matière de maintien de l’ordre.

"Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même"

Le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, avait rappelé, le 13 janvier dernier, les instructions du préfet, Maurice Grimaud dans sa lettre écrite aux policiers fin mai 1968. Parmi les phrases les plus célèbres, la suivante a marqué les esprits. "Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même", avait écrit le préfet Maurice Grimaud. Après les incidents survenus au cours des dernières semaines, Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) ont réitéré la démission du préfet de police de Paris, Didier Lallement. "Je ne demande pas de sanction, simplement qu’on revienne à la doctrine Grimaud", a répondu Anne Hidalgo sur le récit de Franceinfo.

Enfin, Anne Hidalgo a souligné une hausse extrêmement importante de l’insécurité routière, des vols à la tire et des cambriolages. Des problèmes qui, selon elle, relèvent des pouvoirs de la police nationale.

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