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Une charte de bonnes pratiques a été mise en place par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Les professionnels doivent impérativement la respecter.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a publié une charte de bonnes pratiques pour lutter contre toutes les formes de violences gynécologiques. Comme le rapporte Le Parisien, les victimes de cette violence attendaient ce texte depuis longtemps.
Plusieurs règles sont mentionnées dans cette charte. Les professionnels.les doivent toutes les respecter quand ils.elles sont en consultations avec des patientes. "On demande d’abord à la patiente si elle est d’accord pour être examinée, et on respecte son choix", a détaillé Joëlle Belaisch, présidente du CNGOF, à nos confrères.
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Agressions physiques, gestes déplacés, mots culpabilisants… Plusieurs femmes alertent, depuis des années, sur les violences qu’elles subissent chez un.e gynécologue ou un.e obstétricien.ne.
Comme le relate Le Parisien, un autre travail serait en cours au sein de la profession portant sur les "recommandations pour la pratique". Il s’annonce même comme une "véritable bible du praticien". Pour ce projet, des médecins et des patients.es sont en collaboration. Ces recommandations visent notamment à "améliorer la qualité et la sécurité des soins".
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