En France, la Fondation de l’Enfance révèle que nombreux parents utilisent encore des violences éducatives ordinaires, telles que les fessées. Mais existe-t-il une législation contre ces pratiques courantes ?
Une lectrice demande à Ouest-France : "comment faire sanctionner des parents qui donnent à longueur de temps des fessées ou autre… En ont-ils le droit ?". Le média français lui répond. Depuis 2019, une législation en France interdit les violences éducatives ordinaires. Selon elle, "les titulaires de l’autorité parentale doivent l’exercer sans violence et ne doivent pas utiliser la violence physique (fessées, etc.), verbale ou psychologique, les châtiments et l’humiliation à l’encontre de l’enfant". Cette loi a principalement un but éducatif et ne prévoit pas de sanctions directes. Toutefois, son intégration dans les textes de loi permet aux parents, aux personnes ou services responsables de l’enfant, au mineur lui-même, ou au procureur de la République de signaler les violences auprès du juge des enfants.
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Selon le baromètre de la Fondation de l’Enfance publié en juin dernier, 24 % des parents ont avoué avoir donné une fessée à leur enfant, tandis que 21 % ont reconnu avoir bousculé leur progéniture et 16 % ont donné une gifle au cours de la semaine précédente. Pour éviter les violences éducatives ordinaires, 49 % des parents souhaitent des conseils pratiques pour mieux gérer les situations difficiles. À TF1, la pédiatre Catherine Gueguen recommande de quitter la pièce lorsqu’on sent la colère monter, en se consacrant à des activités apaisantes ou en contactant un ami. Elle souligne l’importance de la présence calme pour aider l’enfant à se calmer à son tour. La spécialiste encourage le dialogue et l’empathie.
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