L’ancien chargé de mission à l’Élysée comparaît à nouveau en appel ce vendredi 9 juin pour des actes de violence perpétrés le 1er mai 2018. En première instance, ces faits lui avaient valu une condamnation à 3 années de prison, dont un an ferme.
Le vendredi 9 juin, le procès en appel d’Alexandre Benalla s’est ouvert devant la cour d’appel de Paris, concernant les actes de violence commis le 1er mai 2018. Lors du premier procès, il avait été condamné à un an ferme. L’homme de 31 ans, ayant maintenant une carrière dans le secteur privé, a informé le président de la cour qu’il était disposé à s’exprimer lors du procès.
Alexandre Benalla, inculpé de violences en réunion, est également poursuivi pour divers chefs d’accusation, tels que le port prohibé d’une arme et l’usage de faux en écriture. Il aurait encore utilisé des passeports diplomatiques après avoir été licencié de l’Élysée.
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L’ancien gros bras d’Emmanuel Macron avait été au centre d’un scandale à partir du 18 juillet 2018, avec la publication d’un article du journal Le Monde l’identifiant sur une vidéo compromettante. Les images le montrent brutaliser un couple place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Il était censé n’être qu’un observateur dans le dispositif des forces de l’ordre.
Le procès en appel était initialement prévu pour fin janvier dernier, mais il a été reporté en raison des "difficultés personnelles et de santé" d’Alexandre Benalla.
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