Le service statistique du ministère de l’Intérieur a révélé lundi 22 novembre que les services de police et de gendarmerie ont enregistré, en 2020, 159 400 victimes de violences conjugales, tous sexes confondus, soit une hausse de 10 % par rapport à 2019.
Selon les chiffres officiels, 159 400 victimes de violences conjugales ont été enregistrées en 2020, soit une hausse de 10 % par rapport à 2019. Près de 87 % des victimes de violences conjugales sont des femmes. Soit 139 200, ce qui est une proportion stable par rapport à 2019.
L’an passé, le nombre des femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex était de 102 contre 146 en 2019. La majorité des victimes ont subi des violences physiques volontaires nécessitant ou non une incapacité totale de travail.
Une hausse de 10 % des violences conjugales est recensée lors du premier confinement par rapport à la même période en 2019. Le second confinement a toutefois été marqué par une baisse de 13 % de ces violences, même si ces chiffres ne sont pas définitifs, fait remarquer le ministère. Ce dernier a expliqué que ces chiffres ne sont pas définitifs puisqu’ils ne comptabilisent que les faits commis pendant les confinements qui ont été portés à la connaissance de la police et la gendarmerie au plus tard début janvier 2021.
Le ministère de l’Intérieur a également tenu à indiquer que : "Les violences conjugales sont peu fréquemment suivies de plaintes, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel". Ce paramètre permet par ailleurs d’expliquer l’écart entre les chiffres de l’enquête de "victimation" et le nombre de "plaintes enregistrées", rapporte 20 Minutes.
> Notre dossier sur les violences conjugales.