En trois semaines, la pose de bracelets anti-rapprochement a augmenté de plus de 65 %.
La Chancellerie a annoncé que la hausse de plus de 65 % de la pose de bracelets anti-rapprochement en trois semaines. Au 31 mai, 78 hommes portaient ce bracelet à la cheville, contre 47 le 11 mai et 38 mi-avril, relate Europe 1.
A la suite du féminicide commis le 4 mai par un homme qui purgeait une peine pour violences conjugales, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a indiqué que les 1 000 bracelets anti-rapprochement dont dispose la Chancellerie n’ont pas vocation à rester dans les tiroirs.
Après la déclaration du ministre de la Justice, des circulaires avaient été envoyées aux magistrats pour le déploiement du dispositif. Éric Dupond-Moretti y demande la reprise de tous les dossiers de personnes condamnées pour violences conjugales. Le but est de vérifier les antécédents et la personnalité de ces hommes.
Le gouvernement a lancé deux missions d’inspections pour faire la lumière sur les failles dans le suivi de conjoints violents, à la suite du féminicide de Mérignac et celui d’Hayange. Les conclusions de l’inspection de Mérignac sont attendues le 10 juin et le 30 juin pour celles d’Hayange.
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