Violences conjugales : Marlène Schiappa alerte sur le risque durant le confinement

LINFO.RE – créé le 18.03.2020 à 22h39 – La rédaction

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Pour limiter la propagation du coronavirus, le confinement est appliqué en France. Pourtant, il pourrait générer l’accroissement des violences conjugales, selon Marlène Schiappa.

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Un risque important

Dans un communiqué de presse diffusée lundi 16 mars, Marlène Schiappa a alerté sur le risque de violences conjugales durant le confinement. D’ailleurs, son constat est sans appel : les violences conjugales ne cesseront pas avec l’épidémie du coronavirus, rapporte Madame Le Figaro.
D’après la secrétaire d’Etat, "la période de crise et le confinement à domicile peuvent hélas générer un terreau propice aux violences conjugales". "L’éviction du conjoint violent doit être la règle", a-t-elle souligné.

Surveiller la situation des centres d’hébergement

Ainsi, elle a demandé à tous les départements de surveiller la situation des centres d’hébergement d’urgence pour protéger et soutenir au mieux les femmes qui en sont victimes. Ils devraient ainsi vérifier si les mesures dites "barrières" sont bien appliquées et veiller à organiser "l’école à la maison" pour les enfants hébergés avec leurs mères.

Les services juridiques toujours fonctionnels

Par ailleurs, pour limiter la propagation du coronavirus, les juridictions sont fermées. Cependant, Marlène Schiappa a assuré que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet maintient les services s’occupant des contentieux essentiels.

Ces derniers incluent les affaires de violences conjugales à savoir ordonnances de protection, audiences correctionnelles pour les mesures de détention provisoire et de contrôle judiciaire. Ces services pourront également s’occuper des présentations devant le juge d’instruction et le juge de la liberté et de la détention, des permanences du parquet, des procédures d’urgence devant le juge civil notamment pour l’éviction du conjoint violent, etc.

Plateforme et numéros toujours actifs

Avec cette mesure de confinement, les 1 630 associations dédiées aux violences conjugales et financées par l’Etat doivent limiter leurs activités, pourtant, la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr reste active. En cas de violence, elle est considérée comme le canal à privilégier avec le 17. En plus, l’activité du numéro 3919 est également maintenue mais réduite cette semaine afin de protéger les écoutantes du virus et respecter les consignes gouvernementales, face à l’épidémie de Covid-19.