"Sans mon Flash-ball, ça tournait au massacre", a confié le gérant d’une bijouterie prise pour cible par des casseurs en marge de "l’acte 4" des Gilets jaunes, samedi.
A l’occasion du quatrième samedi de mobilisation des Gilets jaunes, une quinzaine de casseurs se sont acharnés sur une bijouterie à Paris en essayant de briser la vitre de sécurité. Selon les témoignages du bijoutier, il a entendu les casseurs crier : "Il n’y a que des Rolex". Le gérant s’est retranché à l’intérieur de la boutique tout en prévenant les gens à l’extérieur qu’il était armé. "Ils étaient dans une folie furieuse", a témoigné le gérant de la boutique.
Le bijoutier a fini par tirer par deux fois avec son Flash-ball, ce qui a fait disperser les casseurs. La police n’a pas tardé à arriver sur les lieux et a interpellé plusieurs casseurs. Le bijoutier a invoqué la légitime défense pour justifier les tirs dont il était l’auteur. "Sans mon Flash-ball, ça tournait au massacre", a-t-il encore déclaré.
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