Une vidéo publiée jeudi a montré la maltraitance des animaux en agonie dans un abattoir en Narbonne a choqué les internautes.
L’association Les Sans voix d’Eden a diffusé jeudi soir une vidéo qui a provoqué l’indignation des internautes. La séquence montre des animaux en agonie durant plus de trois minutes avec des reprises de conscience.
Cette vidéo a été relayée par Rémy Gaillard et visionné par ses millions de followers. Ces images dénoncent ainsi la maltraitance animale dans l’abattoir de Narbonne.
Images exclusives à l’abattoir de Narbonne : animaux saignés encore conscients (09/2018), visiblement sous l’œil des caméras de surveillance.
Pour d’autres raisons, l’abattoir devrait fermer prochainement, nous avons décidé de les aider.
Rémi Gaillard @nqtv, tu RT notre enquête ? pic.twitter.com/8bZWdsLsqK— LesSansVoixdEden (@SansVoixdEden) 8 novembre 2018
La souffrance des animaux sur ces images est vraiment insupportable. L’association les avait publiées en septembre 2018 dans le but de dénoncer tout un système. Selon Audrey Bonnel, la présidente, il ne s’agit pas d’un cas isolé ou seulement de cet abattoir de Narbonne. La scène nous montre que les dérives continuent même avec la présence des caméras de surveillance, a-t-elle clamé. « La question n’est plus d’essayer d’améliorer le bien-être animal mais de changer nos habitudes de consommation », a-t-elle clarifié soulignant une urgence éthique et écologique. L’association antispéciste opte pour l’abolition des abattoirs.
Face à la diffusion de ces images, la direction de l’abattoir a apporté un démenti sur le fait des reprises de conscience des animaux. Selon la directrice Myriam Patrice, « On utilise un pistolet automatique, le matador, pour abattre l’animal ». La balle provoque un étourdissement irréversible sur le cortex et le tronc cérébral de l’animal, a-t-elle expliqué. Aussi, les mouvements sur les images sont les réactions des nerfs de l’animal et non des reprises de conscience. L’association n’a pas porté plainte contre cet abattoir qui est par ailleurs en liquidation judiciaire.
(Source : 20 Minutes)