Les deux professeurs, Christophe et Olivier, ont reconnu avoir aspergé de crème chantilly Jean-Michel Blanquer, samedi 4 juin, alors que celui-ci était en campagne pour les élections législatives à Montargis.
Sur Twitter, les deux enseignants ayant aspergé de crème chantilly Jean-Michel Blanquer ont donné une explication de leur geste, dans une vidéo intitulée "Blanquer mousse-Montargis-Chantilly gate". Après avoir reconnu l’acte, ils indiquent ne l’avoir pas prémédité. Les deux professeurs ont également dénoncé une Éducation nationale en "chute libre".
Christophe et Olivier ajoutent vouloir détailler leurs conditions d’arrestation et leurs gardes à vue de 8 heures, dans une prochaine vidéo. Ils vont comparaître au tribunal judiciaire de Montargis, le 4 juillet prochain. Les deux enseignants devront répondre de "violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail".
Vous voulez des nouvelles ? Dans la prochaine vidéo on vous parle de nos conditions d’arrestation et de nos 8h de garde à vue.@LibJournalFr @lemondefr@Le_Figaro @humanite_fr @le_Parisien @franceinfo @BFMTV #blanquer #blanquermousse #Montargis #legislatives2022 #ChantillyGate pic.twitter.com/0gkwmyn8ku
— ProfsChantillyonneurs (@profschantilly) June 6, 2022
Alors que l’ancien ministre de l’Éducation nationale faisait campagne sur un marché, samedi, il a reçu de la crème chantilly au visage. Jean-Michel Blanquer a ensuite déposé plainte.
🎉 JEAN-MICHEL BLANQUER COUVERT DE CHANTILLY PAR DES ENSEIGNANTS
Jean-Michel Blanquer n’est plus Ministre, mais il est toujours candidat pour les législatives. Alors qu’il menait campagne au marché de Montargis, il a été aspergé ce samedi de crème chantilly par des enseignants. pic.twitter.com/06HrF41HYZ
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) June 4, 2022
Enseignants depuis 20 ans, les deux professeurs de 51 et 57 ans sont accusés d’avoir fait usage de la violence envers Jean-Michel Blanquer. Ils ripostent en indiquant que la violence touche 12 % d’élèves arrivant en 6e et ne sachant ni lire ni comprendre un texte.
"La violence, ce sont les agressions physiques et les insultes au quotidien, c’est le manque d’adultes pour protéger nos enfants, les éduquer, les aider : pas d’infirmières, pas de psychologues, pas de surveillants en nombre suffisant (…)", scandent les deux quinquagénaires.
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