Vers le lancement de la cantine à un euro pour les familles

Un euro pour les familles les plus modestes

Comme l’avait promis Emmanuel Macron dans son plan de lutte contre la pauvreté, l’État va aider les communes à mettre en œuvre une tarification sociale. Le président de la République souhaite offrir à tous les élèves la possibilité de manger avant d’apprendre. "L’alimentation est un droit fondamental des enfants", a-t-il justifié.

Selon les informations rapportées par le Journal du dimanche, la secrétaire d’État aux Solidarités et à la Santé, Christelle Dubos, et le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, vont lancer la "cantine à un euro pour les familles", à partir de la fin avril. L’État souhaite que le tarif le plus bas ne puisse pas dépasser un euro pour les familles les plus modestes.

Liberté de fixation des tarifs par les communes

Plusieurs communes ont actuellement des tarifications sociales suivant les revenus des familles. Parfois, le prix de la cantine peut même être gratuit, surtout dans les zones urbaines. Les communes rurales n’ont souvent pas d’argent pour le faire. "Ce sont ces villes que nous allons aider avec cette aide financière", explique l’entourage de la ministre. Le quotient familial a révélé que le prix du repas à Paris variait de 13 centimes à 7 euros.

Les communes seront incitées à proposer un tarif social à un euro, contre une aide financière. Par ailleurs, elles seront toujours libres de fixer les tarifs. "Les communes qui s’engagent recevront une aide de l’État de deux euros par repas, sachant qu’il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu’à 10 000 communes", a précisé la ministre. Les détails et nombres de familles touchées par cette mesure seront connus prochainement, informe Huffington Post.

Les petits déjeuners sont en phase de test et huit académies vont être pilotes à partir de la mi-avril. Ils ne vont toucher que les écoles primaires de Rep+, selon Huffington Post. Les établissements concernés seront aidés financièrement.

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