Le ministre de l’Economie, Antoine Armand et le ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci sont attendus ce lundi sur le site de production du Doliprane de Sanofi à Lisieux (Calvados).
Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, a haussé le ton ce dimanche 13 octobre. Il a déclaré qu’il pourrait bloquer la vente de la filiale de Sanofi produisant le célèbre Doliprane au fonds d’investissement américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) si la production du médicament en France n’était pas garantie. Cette décision vise à rassurer les salariés et les consommateurs français sur l’avenir de ce produit emblématique. "Mon engagement est que le Doliprane continue à être produit en France, par des salariés en France" et "nous devrons demander des garanties extrêmement fortes", a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à BFMTV.
Pour s’assurer que ces engagements soient respectés, le ministre se rendra lundi 14 octobre sur le site de production de Sanofi à Lisieux, dans le Calvados, accompagné de Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’Industrie. Cette visite sera l’occasion de discuter avec les salariés et leurs représentants afin de vérifier que la vente respecte bien la stratégie industrielle, sanitaire et souveraine de la France. Je vais discuter "avec les salariés et leurs représentants de ces garanties, de ces conditions parce que produire du Doliprane en France est notre stratégie industrielle et souveraine et sanitaire et cela doit le rester", a-t-il dit.
Antoine Armand a clairement laissé entendre que toutes les options restent ouvertes, y compris le blocage de l’opération. "Si les garanties ne sont pas suffisantes, rien ne sera exclu", a-t-il averti. L’avenir de la filiale de Sanofi et du Doliprane dépendra donc largement de ces discussions. Le gouvernement semble déterminé à protéger les intérêts industriels et sanitaires du pays, tout en assurant que le médicament continue à être produit localement.
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