L’agence régionale de santé (ARS) de Martinique a confirmé qu’ un premier cas de MONKEYPOX (variole du singe) a été enregistré en Martinique. Cette annonce a été faite par voie de communiqué ce vendredi 15 juillet. Il s’agit d’une personne adulte, elle présente de légers symptômes et a été placée à l’isolement.
Un premier cas de variole du singe a été confirmé en Martinique par l’agence régionale de santé (ARS). Il s’agit d’une personne adulte qui présente de légers symptômes. Elle a été prise en charge il y a quelques jours et placée à l’isolement.
Une personne malade peut contaminer dès l’apparition des symptômes et jusqu’à la cicatrisation des lésions. Tant qu’il n’y a pas de symptôme, il n’y a pas de risque de transmission.
Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à disparition des dernières croûtes, le plus souvent 3 semaines).
En cas d’apparition de symptômes (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), isolez-vous et contactez le SAMU Centre 15 qui vous orientera vers une consultation médicale.
Face à la diffusion du virus Monkeypox (variole du singe), la Haute Autorité de santé, saisie par la Direction générale, de la santé a recommandé dans son avis du 7 juillet 2022 qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes de personnes les plus exposés au virus. Cette offre vaccinale s’étend également en Martinique.
Une vaccination avec un vaccin de 3e génération peut être proposée aux personnes identifiées comme contacts à risque, ainsi qu’aux professionnels de santé exposés au risque sans mesure de protection individuelle.
Depuis le 11 juillet 2022, en plus des personnes qui ont eu un contact à risque avec une personne malade, les personnes entrant dans les indications retenues par la HAS peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner sur l’ensemble du territoire :
- Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans, dans les deux cas, multipartenaires
- Les personnes en situation de prostitution,
- Les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.
La vaccination peut aussi être envisagée au cas par cas pour les professionnels de santé amenés à prendre en charge les personnes malades