Alors que des associations LGBT+ évoquent "un manque de préparation" du gouvernement face à la variole du singe, le ministre de la Santé s’est défendu. Il a indiqué, ce mercredi, que l’Hexagone "a réagi extrêmement vite" et "n’a pas pris de retard" dans sa réponse à la flambée des cas.
Alors que le nombre de personnes atteintes de la variole du singe se multiplie en France, le gouvernement est accusé d’en minimiser la gravité. Des associations LGBT+ pointent "un manque de préparation". Face aux critiques sur la politique des autorités sanitaires, le ministre de la Santé s’est exprimé sur Franceinfo, ce mercredi 27 juillet, pour défendre l’exécutif.
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François Braun a vanté la réactivité du gouvernement face à la flambée des cas de variole du singe sur le territoire. La France a, selon ses dires, "réagi extrêmement vite " et "n’a pas pris de retard". Pour se justifier, il a affirmé que l’Hexagone est "un des premiers pays mondiaux à préconiser et à autoriser la vaccination préventive".
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Actuellement, la France compte "118 centres" pouvant vacciner contre la variole du singe. L’un d’entre eux est entièrement consacré à la vaccination contre le virus. Afin d’accélérer l’administration du sérum, l’exécutif va mobiliser "des bras supplémentaires". Selon un arrêté paru au Journal officiel ce mercredi, les étudiants en santé, les médecins et les infirmiers retraités sont autorisés à vacciner.
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Cette mesure facilitera la réservation de créneaux pour la vaccination. Le ministre a, par ailleurs, assuré que l’Etat disposait d’un "stock très conséquent" de vaccins, mais ne pouvait pas donner un chiffre exact, qui est classé "secret-défense". En effet, "la variole est reconnue comme une arme biologique, on sait qu’elle pourrait être utilisée en termes de conflit", a-t-il expliqué.
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Pour rassurer ses compatriotes, M. Braun a souligné que la variole du singe "n’est pas du tout une pathologie comme le Covid ou le Sida". Le virus ne se transmet pas "en croisant quelqu’un dans la rue". "Ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible comme on pouvait le penser initialement, c’est une maladie qui se transmet par des lésions cutanées", a-t-il ajouté.
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