A la suite des violences urbaines survenues fin 2020, la mairie de Valence a pris la décision de suspendre les aides municipales les familles des mineurs délinquants.
La mairie de Valence avait décidé de suspendre les chèques cultures, ceux pour accéder au sport et de nombreuses aides pour les transports ou la cantine des familles des mineurs délinquants. Cette mesure a été prise après les violences urbaines survenues fin 2020.
Lundi 14 février, la défenseure des droits, Claire Hédon, a désavoué la décision prise par la mairie de Valence. Elle réclame la suppression de cette mesure. Dans son rapport, Claire Hédon a estimé que la mesure de la municipalité de Valence nuisait à l’intérêt supérieur des enfants. À Valence, une trentaine de familles seraient concernées par cette mesure.
Le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, a immédiatement contre-attaqué en dénonçant une demande "ahurissante".
Sur Cnews, l’édile a expliqué que cette mesure est importante pour deux motifs. Le premier est de sanctionner les personnes qui démissionnent de leur devoir d’éducation parentale. "Ce sont bien les parents qui sont démissionnaires et qui n’assument pas leur devoir d’éducation", a-t-il ajouté. Selon l’élu, le second motif concerne l’aide versée aux parents. "Quand on verse une aide pour un enfant, on la verse aux parents. Donc, c’est bien au porte-monnaie des parents qu’il faut taper s’ils n’assurent pas l’éducation de leurs enfants", a-t-il soutenu.
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