Le variant Delta, répandu dans plus de 75 pays dans le monde, est au cœur des préoccupations en France. Le gouvernement va miser sur la vaccination afin de maîtriser sa diffusion.
Les autorités sanitaires veulent accélérer la campagne de vaccination face à la propagation du variant Delta. Présent dans 75 pays, ce variant anciennement appelé indien progresse actuellement en Europe notamment au Royaume-Uni. Le ministère de la Santé reste alors prudent et invite les Français à se faire vacciner pour stopper la diffusion de ce variant. D’après le ministre de la Santé Olivier Véran ce mardi 22 juin, 300 000 doses de vaccins contre la Covid-19 seront disponibles dans les jours à venir pour "couper l’herbe sous le pied du variant Delta". "On a les doses, on a l’organisation, on ne peut pas passer à côté de cette chance", a indiqué une responsable du ministère sur le récit d’Ouest France.
L’objectif initial du gouvernement était de réaliser 4 millions d’injections par semaine. Olivier Véran maintient ce chiffre malgré la baisse des prises de rendez-vous de première dose. Les autorités soulignent donc l’importance du vaccin pour maîtriser la diffusion du variant Delta. "Ce n’est pas parce que l’entourage est vacciné et qu’on pense le faire soi-même au retour des vacances que c’est un choix judicieux", ont-elles souligné. D’autant plus que les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les données venant d’Outre-Manche en vie réelle, tous les vaccins affichent un taux d’efficacité de 70 % après la première dose et de 90 % après la deuxième dose.
Dans cette lutte contre le variant Delta, le ministère de la Santé, sur recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS), prône également une "stratégie de vaccination réactive". Le but de ce dispositif est de vacciner massivement et localement dès l’apparition d’un foyer. Cette démarche a déjà été appliquée en Bretagne il y a quelques mois, et plus récemment dans le quartier de Bacalan à Bordeaux. Les triples objectifs du gouvernement, annoncés par Jean Castex il y a quelques semaines restent maintenus. Il s’agit de vacciner 85% des personnes âgées de plus de 50 ans et des adultes atteints de comorbidité vaccinés, 75% des adultes avec au moins une dose, et 66% avec un schéma vaccinal complet, d’ici la fin du moins d’août.
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