De nombreux Français s’interrogent sur la dose de rappel du vaccin contre la Covid-19 notamment l’éligibilité des personnes possédant un schéma vaccinal complet en cas d’infection au coronavirus.
Alors que les nouveaux cas de Covid-19 explosent en pleine propagation du variant Omicron, des questions se posent au sujet de la dose de rappel. "Le rappel vaccinal est administré dès 3 mois après votre dernière injection, ou votre infection au Covid-19 si celle-ci est survenue après votre vaccination", est-il précisé dans un document du ministère de la Santé. En d’autres termes, les personnes contaminées par le coronavirus après leur dernière injection devront donc patienter trois mois de plus avant de pouvoir recevoir la troisième dose, rapporte BFMTV. Selon les précisions apportées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), une troisième dose ne permet pas d’éviter à 100% d’attraper la maladie, mais elle protège néanmoins des formes graves.
En ce qui concerne la validité du pass sanitaire, à partir du 15 janvier, "toutes les personnes âgées de 18 ans et plus devront avoir reçu une dose de rappel au maximum 7 mois après leur dernière injection ou infection au Covid pour bénéficier d’un passe sanitaire valide", est-il indiqué sur le site service-public.fr. Pour pouvoir prolonger son pass sanitaire après sa vaccination complète et en attendant de recevoir la dose de rappel, le QR code du résultat de test PCR ou antigénique positif datant d’au moins 11 jours peut être utilisé. Ce document également appelé certificat de rétablissement servira de pass sanitaire, valable pendant 6 mois. La durée de validité du pass sanitaire d’une personne contaminée par le virus après sa deuxième dose est donc rallongée de six mois à compter de la date d’infection.
La question des personnes cumulant troisième dose et infection au Covid-19 se pose également. D’après le médecin Yvon Le Flohic, "tout contact avec le virus rajoute une couche d’immunité, que ce soit au travers de la vaccination ou d’une infection." Il a toutefois souligné que certaines études montrent un niveau de protection plus important dans le sens contamination puis vaccination que dans le cas inverse.
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