"On a un vaccin (pour lequel) on a maintenant trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires, et donc il faut y aller", avait déclaré l’ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Cette phrase a été sortie le 3 octobre, au lendemain du lancement d’une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19.
La plainte déposée contre l’ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau pour ses propos sur l’absence d’effets secondaires liés à la vaccination contre la Covid-19 a été classée par la Cour de justice de la République (CJR). Le plaignant, Xavier Azalbert, propriétaire du site France Soir, avait saisi la CJR, alléguant que les propos de M. Rousseau étaient "fallacieux". La plainte, signée par le professeur Christian Perronne et Xavier Azalbert, a été examinée par la commission des requêtes de la CJR, compétente pour juger des membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions. Cependant, après analyse, la plainte a été classée sans suite, rapporte Le Figaro.
Le 3 octobre, Aurélien Rousseau avait déclaré sur France Inter qu’avec le vaccin contre la Covid-19, "on a maintenant trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires, et donc il faut y aller". Suite à ces propos, Xavier Azalbert avait saisi la CJR, arguant de la prétendue fausseté de ces déclarations. Il a ensuite saisi la CJR le 6 octobre contre le ministre "pour ses propos fallacieux selon lesquels il n’y a pas d’effets secondaires de la vaccination". Sur X le 8 octobre, le ministre avait réagi à cette action en justice : "Le Pr. Perronne et France Soir m’attaquent devant la CJR. Le motif (si je comprends bien) : avoir dit que les vaccins à ARN messager contre le Covid sont sûrs et efficaces… Que dire ?, sinon que les vaccins à ARNm sont sûrs, efficaces et essentiels pour protéger les + fragiles".
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