Dans son appel au gouvernement, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré qu’"il est temps d’être beaucoup plus souple et pragmatique dans la gestion de cette vaccination" contre la Covid-19.
Invitée de Franceinfo ce mercredi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a de nouveau interpellé le gouvernement. Depuis fin janvier, l’édile a demandé l’ouverture de la vaccination aux enseignants, à toutes les professions en première ligne. "Je crois qu’il faut débrider la question de l’âge", a-t-elle souligné. Une démarche qui, selon elle, peut être effectuée sans problèmes compte tenu de la disponibilité de milliers de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19. Elle a même qualifié de scandaleux le fait que des doses ne soient pas utilisées alors que beaucoup de gens aimeraient être vaccinés.
La population générale doit pouvoir se faire vacciner contre le coronavirus, selon Anne Hidalgo. La maire de Paris a en effet dénoncé la politique du gouvernement d’accorder un privilège aux enseignants de plus de 55 ans sans penser aux deuxièmes lignes. Il faut absolument vacciner les policiers, les personnes qui travaillent dans les supermarchés et les agents de propreté, a-t-elle souligné. "Il est temps d’être beaucoup plus souple et pragmatique dans la gestion de cette vaccination.", a souligné la maire.
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Par ailleurs, des maires souhaitent ouvrir la vaccination à plus de personnes, mais ont été empêchés de le faire. Rachida Dati en a été victime et son centre de vaccination du 7e arrondissement a été fermé. D’après Anne Hidalgo, les maires ne doivent pas décider des personnes qui doivent se faire vacciner, mais elle estime toutefois qu’il faut les écouter.