Valérie Pécresse (Libres !), présidente de la région Ile-de-France, estime dans une interview accordée au Journal du Dimanche qu’"on n’éradiquera pas l’islamisme si on ne casse pas les ghettos urbains"…
Au JDD, dans des propos relayés par la Presse française, Valérie Pécresse a également tenu à pointer du doigt un ‘séparatisme urbain’. Pour elle, ces ‘ghettos’ (...) favorisent "l’entre-soi, le repli communautaire et l’endoctrinement". L’ancienne élue LR juge aussi que devant ce séparatisme urbain, "le gouvernement détourne la tête", et regrette que l’amorce d’une réflexion sur la banlieue il y a 2 ans, avec le plan Borloo, ait été "tuée dans l’œuf".
Comme solution, Mme Pécresse propose "une stratégie de peuplement" et reconstruire ces quartiers en question en permettant une "vraie mixité sociale et que les classes moyennes s’y stabilisent et reviennent".
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Questionnée sur un plausible lien entre le terrorisme et l’immigration, Valérie Pécresse estime qu’il faudrait "être aveugle" pour ne pas s’en rendre compte. Elle rappelle notamment que l’assassin de Samuel Paty était Tchétchène et l’attentat de Nice a été commis par un Tunisien en situation irrégulière. "Mais des jeunes Français grandissent aussi dans la haine de leur pays", souligne la présidente de la région Ile-de-France.
Pour elle, il faut stopper l’immigration subie et renvoyer chez eux les clandestins. Et que l’ennemi, "c’est l’islamisme, lié à l’islam politique". Une idéologie qui, selon ses propres mots, lave le cerveau de Français et des migrants et les oblige à "prendre les armes contre la France".
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