Pour conserver l’usine Ford de Blanquefort, Bruno Le Maire n’écarte pas l’idée d’un rachat provisoire par l’Etat.
« La partie n’est pas encore finie », a annoncé le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire en parlant de l’usine Ford de Blanquefort qui devrait être reprise par le groupe franco-belge Punch Powerglide, selon Franceinfo. Soutenu par le gouvernement français et des syndicats de Ford Blanquefort, le plan de reprise de Punch a été considéré trop fragile par Ford et ainsi rejeté. Pourtant, il prévoit de sauver 400 emplois, reclasser 100 à 150 salariés dans l’usine Getrag Ford Transmissions (GFT) et proposer des départs volontaires en pré-retraite de 300 à 350 salariés, selon LCI.
Ford a ainsi confirmé vouloir poursuivre son Plan de sauvegarde de l’emploi ou PSE qui devrait être homologué par la Direccte ou Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Ce plan propose un congé de reclassement d’une durée étendue, un plan de cessation anticipée d’activité, un redéploiement chez GFT ainsi que des mesures censées aider les salariés à changer de carrière.
Après ce rejet de Ford considéré comme « une trahison » , le ministre s’est dit ouvert aux solutions les plus originales, mercredi 19 décembre sur BFM TV. Il a évoqué un rachat provisoire de l’usine de la Gironde par l’Etat ; une idée à ne pas écarter, selon le ministre. « Pourquoi pas ? », a-t-il affirmé sans avoir donné de détail sur cette éventualité. Il a assuré être prêt pour sauver ce site industriel performant ainsi que les 850 salariés.