La ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a souligné qu’"il est hors de question de ne pas prendre un enfant en urgence vitale".
La question a été évoquée en plein débat au Sénat autour du projet de loi de vigilance sanitaire. La sénatrice LR Sylviane Noël a alors interpellé la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon. La sénatrice a en effet relayé une alerte du Collectif Inter-Hôpitaux sur la situation des services de pédiatrie. Le collectif a notamment mis en garde face à la situation jugée "catastrophique" à l’hôpital. "Les enfants en urgence vitale ne peuvent plus être soignés en raison du manque d’effectifs", a-t-il dénoncé sur le récit de 20 Minutes. Pour preuve, seuls cinq enfants ont été accueillis en situation d’urgence vitale, a déclaré Oanez Ackermann, du service d’hépatologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Bicêtre (AP-HP). En tout, 10 lits sur 24 sont aujourd’hui fermés dans l’établissement.
Cette situation dans les urgences pédiatriques a été qualifiée comme du "tri" et de "perte de chances" par la sénatrice de la Haute-Savoie. Un avis qui a été partagé par Véronique Hentgen, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles. La ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon a toutefois réfuté ce constat en admettant qu’il y a des tensions, mais pas de tri notamment dans les urgences. "Il est hors de question de ne pas prendre un enfant en urgence vitale", a-t-elle insisté sur les propos relayés par BFMTV.
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