À l’occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon, mercredi 8 juin, le président de l’association de lutte contre la contrefaçon Unifab a dénoncé les effets de ce phénomène en expansion sur la planète.
Une étude réalisée par l’Unifab auprès de 25 entreprises de tous les secteurs d’activité indique que plus de 32 millions de fausses annonces ont été retirées en un an. Au siège de cette association de lutte contre la contrefaçon, Christian Peugeot a expliqué qu’il faut faire prendre conscience aux jeunes générations du manque de civisme et des pratiques des contrefacteurs.
"Acheter des contrefaçons, c’est consommer de manière non-responsable des produits fabriqués en général à des milliers de kilomètres avec un bilan carbone absolument dramatique", a-t-il affirmé.
Mercredi 8 juin, lors de la journée mondiale anti-contrefaçon, Christian Peugeot a rappelé les derniers chiffres des douanes françaises faisant apparaître une explosion du phénomène. En 2021, ils ont saisi 9,1 millions d’articles contrefaits, soit une hausse de 40 % par rapport à 2019. Le président d’Unifab a souligné que la vente en ligne est non seulement une avancée économique, mais constitue aussi une opportunité pour les contrefacteurs.
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Selon le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, aucun secteur n’échappe à la contrefaçon. Un sondage IFOP a révélé que 43 % des jeunes reconnaissent avoir déjà acheté au moins un produit contrefait.
Pour lutter contre ce fléau, le ministre Attal souhaite mobiliser les influenceurs dans la lutte contre la contrefaçon. Il a tout de même reconnu que certains de ces influenceurs sont vecteurs de développement de ce phénomène dramatique. "Il faut leur parler des sujets qui les préoccupent, à savoir l’environnement, le climat et la biodiversité. En croyant faire une bonne affaire, le consommateur participe indirectement et souvent sans le savoir à la destruction de la planète", a assuré Gabriel Attal.
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