L’agence de l’ONU consacrée à l’enfance alerte sur les situations de maltraitance envers des mineurs dans l’Hexagone. Un lourd constat a été fait dans un rapport publié à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant.
La journée mondiale de l’enfance est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants. Pour l’occasion, l’Unicef a publié un rapport concernant les situations de maltraitance infantile en France, dont une partie a été publiée par le Journal du dimanche.
D’après l’agence onusienne, les situations de maltraitance infantile s’aggravent. Dans l’Hexagone, un enfant est tué par l’un de ses parents tous les 5 jours en moyenne. Durant la crise du coronavirus, les conditions de vie des mineurs se sont dégradées. La violence envers les enfants s’est accrue lors du premier confinement. "Le nombre d’appels au 119 pour signaler un mineur en danger avait explosé", selon la présidente du comité Française d’Unicef France, Adeline Hazan.
L’agence note une hausse des hospitalisations d’enfants suite à des violences. D’après l’Unicef, ces drames arrivent surtout à cause d’un manque de prévention et de repérage de situations dangereuses pour l’enfant. "Les systèmes de signalement existent, mais manquent de moyens", a déploré Mme Hazan. L’exécutif souligne que "la non-dénonciation d’une situation de maltraitance dont on a connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende".