Le directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN), Richard Lizurey, a révélé, mercredi 9 octobre, une hausse du nombre de gendarmes surveillés pour radicalisation islamiste.
Quelques jours après la tuerie à la préfecture de police de Paris, le général Richard Lizurey a présenté devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées un nombre revu à la hausse de fonctionnaires suivis pour leur radicalisation. Il n’était qu’une dizaine de personnes soupçonnées de radicalisation en 2016, rapporte Sputnik.
Selon L’Essor, les gendarmes sous haute surveillance sont suivis de manière "spécifique". Parmi eux, certains sont attirés par la radicalisation islamiste et d’autres par l’extrême-droite. "Ce sont des choses qui peuvent arriver partout, tout le temps, dans n’importe quelle institution", a fait savoir M.Lizurey, en notant qu’aucun système n’apporte de garantie absolue.
Le directeur général de la Gendarmerie nationale a souligné qu’un travail était mené toutes les semaines afin de lister les sujets et les cas individuels. Ce travail est mené sous la responsabilité de son chef de cabinet. Le même quotidien a indiqué qu’une vingtaine de personnes auraient été relevées de leurs fonctions après des soupçons de radicalisation.
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