Pour limiter les dépassements budgétaires de la Sécurité sociale, l’État explore différentes solutions pour réduire les dépenses. Une mesure consiste à diminuer la quantité de médicaments prescrits. Les médecins généralistes adoptant une approche plus modérée dans leurs prescriptions recevront une récompense financière annuelle.
Depuis le 1er janvier, comme le rapporte TF1Info, le Dr Leymarie surveille de plus près les prescriptions qu’il rédige pour ses patients. Cette démarche répond à une initiative de l’assurance maladie visant à encourager les médecins généralistes à limiter la prescription de médicaments. Une prime annuelle de 1 000 euros est prévue pour les praticiens respectant ces objectifs. Dans sa salle d’attente, les patients soutiennent largement cette mesure. Certains estiment qu’une consommation plus modérée des médicaments présente moins de risques et plus de bénéfices. D’autres citent des exemples internationaux, comme au Japon, où seuls les médicaments nécessaires en quantité exacte sont délivrés, réduisant ainsi le gaspillage et favorisant une utilisation optimale.
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Actuellement, un tiers des médecins généralistes recevra ce bonus sans effort supplémentaire, car leurs prescriptions sont déjà inférieures à la moyenne nationale. Les autres devront réduire leurs prescriptions d’au moins 10 % par rapport à 2024 pour en bénéficier. Cette mesure vise à limiter les ordonnances excessives, souvent observées dans les pharmacies. L’assurance maladie cherche ainsi à réduire les dépenses, car moins de prescriptions entraînent des coûts moindres. L’objectif fixé est de ramener la consommation d’antibiotiques en France à la moyenne européenne, soit une diminution de 25 % d’ici 2027. Bien que cette prime représente un investissement, elle devrait générer des économies importantes à long terme.
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