Les élèves adoptent un comportement que l’Education nationale juge communautaire, dans certains établissements scolaires en France. Cette situation serait de plus en plus préoccupante.
L’Education nationale a mis en place il y a quelques mois, une plateforme qui permet à un enseignant face à une question concernant la religion de recevoir une réponse, un soutien dans les 24 heures. Elle enregistre environ 30 signalements par jour.
Une note confidentielle des services de renseignement concernant les signalements de cas de communautarisme musulman dans les écoles en France a été transmise au cabinet du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Europe 1 a pu la consulter en exclusivité.
Les motifs des faits rapportés, qui sont quelquefois extrêmes, seraient de plus en plus alarmant. Dans les établissements scolaires, les élèves ne peuvent plus faire certaines choses en raison de leur religion. Dans une école du Nord de la France par exemple, il y a eu un tout nouveau cas mentionné dans la note. Les élèves ne veulent pas travailler dans des salles avec des meubles rouges. Cela ferait partie des interdictions du Coran.
De nombreux autres cas ont été observés dans ces établissements. Certains enfants refusent d’écouter de la musique en classe et bouchent leurs oreilles. D’autres ne veulent pas aller à la piscine par peur de briser leur jeûne. En effet, les enfants pratiquent le ramadan de plus en plus tôt. Les moments de repas deviennent par ailleurs difficiles. Certains élèves dans les Bouches-du-Rhône refusent de manger à côté de ceux qui mangent du porc.
En Seine-et-Marne, certains élèvent reprochent les musulmans qui mangent non halal à la cantine. Dans le Nord, des élèves musulmans subissent même des injures lorsqu’ils consomment des produits ordinaires.
Il serait impensable pour certaines familles que leurs enfants ne mangent pas halal et cela deviendrait de plus en plus ingérable.