L’association e-Enfance a tiré la sonnette d’alarme sur la cyberviolence en indiquant que celle-ci a connu une hausse de 57 % par rapport à 2019 en raison notamment des confinements.
L’association e-Enfance a révélé avoir enregistré une hausse des cas de cyberviolence en 2020. Par rapport à 2019, l’association a enregistré une hausse de 57% l’an passé. Cette augmentation consécutive des mesures de confinement a entraîné une utilisation exacerbée des réseaux sociaux.
L’association e-Enfance souhaite en particulier attirer l’attention que la cyberviolence dont en sont victimes des adolescents. Les responsables de l’association ont tenu à indiquer que les formes de violence numérique sont toujours les mêmes, elles "ne sont pas des phénomènes nouveaux", "ce qui est nouveau, c’est leur quantité et le moment de l’année". "[La crise du Covid-19] a accéléré beaucoup d’usages dans tous les domaines et notamment sur le numérique", a fait remarquer l’association, rapporte France24.com.
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Les résultats d’un sondage, réalisé par l’ONU en 2019 auprès d’adolescents de 30 pays, ont révélé qu’un jeune sur trois a confié avoir été victime de cyberharcèlement tandis qu’un ado sur cinq aurait manqué l’école à cause de ce fait.
De son côté, e-Enfance a mené une enquête réalisée en 2020, auprès de 1 000 parents et leurs enfants (500 collégiens âgés de 10 à 15 ans et 500 lycéens âgés de 15 à 19 ans). D’après ce sondage : "Un adolescent sur dix déclare avoir été déjà victime de cyber-harcèlement". Dans la liste, des causes de ces violences figurent : la "jalousie ou l’envie" (39 %), le "physique" (33 %) ou encore la "vengeance" (22 %).
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