Valérie Gomez-Bassac, députée LREM de Brignoles, a annoncé être favorable à la réhabilitation des maisons closes. "Il y a une hypocrisie totale par rapport à cela en France", a-t-elle lancé.
Invitée de France Bleu Provence, Valérie Gomez-Bassac veut mener une fronde contre la prostitution en bord de route, prônant la réouverture des maisons closes. La réhabilitation de tels lieux serait une question de sécurité pour "toutes les personnes concernées", assure-t-elle. La députée explique "assumée complètement cette position" puisque c’est la "seule solution pour encadrer ces personnes". En exemple, elle n’hésite pas à prendre l’Allemagne, pays dans lequel le système fonctionne correctement. "Il y a une hypocrisie totale par rapport à cela en France, personne n’en parle", dénonce-t-elle.
Selon elle, il est nécessaire d’offrir des infrastructures en relation avec les associations, d’autant que "c’est le plus vieux métier du monde. Je ne pense pas qu’il disparaîtra demain". Les maisons closes, interdites depuis 1946 par la loi Marthe Richard, ne permettraient pas d’empêcher la prostitution estime-t-elle, mais établiraient néanmoins un cadre de travail plus sain. Cela permettra aux femmes de ne pas être "laissées dans la nature", explique la députée évoquant "la drogue et la violence" auxquelles elles sont soumises.