À l’approche de la Journée de la non-violence éducative, l’association Stop Veo a lancé une campagne de sensibilisation des parents sur leurs comportements à vis-à-vis des enfants.
En attendant que les fessées et autres violences éducatives ordinaires soient bannies par la loi, selon le docteur Gilles Lazimi cité par Le Figaro, une campagne d’information destinée aux parents est lancée cette semaine. Elle sera relayée par les médecins et les professionnels de santé et l’association Stop Veo leur fournira des affiches colorées avec des dessins enfantins et des dépliants.
La loi de Maud Petit "votée à l’unanimité moins une voix" à l’Assemblée nationale, le 30 novembre 2018, vise à inscrire dans le Code civil que "l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques". L’association resterait toujours en attente de l’inscription de ce dispositif à l’agenda du Sénat, souligne le coordinateur de la campagne.
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Outre la Belgique, l’Italie, la République Tchèque et le Royaume-Uni, la France est également un des pays de l’Union européenne qui n’ont pas encore adopté une loi bannissant toute forme de violence à l’égard des enfants. À ce stade, la proposition de loi de Maud Petit ne serait pas à l’ordre du jour du Sénat. C’est pourtant "une cause majeure", estime Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, au micro d’Europe1.
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