Alain ROBERT/SIPA
Marine Le Pen et Jordan Bardella expriment leur indignation sur leurs réseaux sociaux face à un titre d’un groupe de rappeurs. Ces derniers s’opposent à la progression de l’extrême droite aux élections législatives.
En publiant des captures d’écran du morceau ’No pasarán’, comme "Jordan t’es mort" ou encore "Un coup de bâton sur ces chiennes en rut", le président du Rassemblement national fustige : "les fameuses punchlines incisives : des appels au meurtre, de la misogynie violente, de l’antisémitisme crasse et du complotisme". Selon lui, "l’univers mental de l’extrême gauche est de plus en plus toxique. Et les médias qui cautionnent ça ont perdu toute décence". Pour sa part, Marine Le Pen a posté : "le Nouveau front populaire. Ça donne envie, non ? J’espère que le parquet va se saisir de cette abjection".
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Le collectif de rappeurs, incluant Fianso et Akhenaton, a sorti la chanson et le clip ’No pasarán’ sous la direction de DJ Kore et Ramdane Touhami. Ce morceau de presque dix minutes, produit après les élections européennes où le Rassemblement national a remporté la première place, vise à contrer la montée de l’extrême droite. Ramdane Touhami explique que, face au succès du RN chez les jeunes, il était important de réagir. Les revenus de la chanson seront versés à la Fondation Abbé Pierre. "C’est la nouvelle version de ’La jeunesse emmerde le Front national’, punchline d’un morceau vieux de 40 ans, signé du groupe punk Bérurier Noir, toujours scandé dans les manifestations contre l’extrême droite", indique Ramdane Touhami, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
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