Le Conseil d’État a de nouveau refusé, mercredi 24 juillet, de se soumettre à la suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD).
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) et la CGT s’opposent ouvertement à l’emploi du LBD pour des opérations de maintien de l’ordre. Récemment, ils ont décidé de saisir une nouvelle fois le Conseil d’État pour la suspension de l’usage de ces armes lors des manifestations des Gilets Jaunes.
Pour rappel, les lanceurs de balles de défense sont tenus pour responsables de nombreuses blessures sérieuses survenues lors du mouvement populaire.
En réponse à la requête de la LDH et de la CGT, le Conseil d’État a de nouveau refusé de suspendre l’usage des lanceurs de balles de défense. Selon la plus haute juridiction administrative française, le LBD constitue un "élément essentiel du dispositif global de maintien de l’ordre".
Le Conseil d’État a aussi tenu à souligner que sans cette arme, les "forces de l’ordre n’auraient pas pu faire face à des situations de particulières violences", rapporte 20 Minutes.
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