Un individu présentant les symptômes de la fièvre de Lassa a été admis à l’hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé, en région parisienne, le mercredi 1er mai. Il s’agit d’un militaire rentré de l’étranger. Le ministère de la Santé a assuré que son état de santé et ne suscite pas d’inquiétude.
Jeudi 2 mai, le ministère de la Santé a rapporté le cas d’un patient hospitalisé en Ile-de-France, un militaire de retour de l’étranger, atteint de la fièvre de Lassa. C’est une maladie hémorragique dont le virus sévit principalement dans certaines régions d’Afrique. L’état de santé de l’individu est jugé stable, selon le communiqué. Une enquête épidémiologique est en cours afin d’identifier toute personne ayant pu être en contact à risque avec lui.
La transmission du virus se fait "par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée". Ainsi, le risque de propagation reste limité aux individus ayant eu un contact direct avec ces fluides. Les autorités sanitaires ont déjà contacté toutes les personnes potentiellement exposées, et il est recommandé de surveiller l’apparition de symptômes pendant une période de 21 jours après le dernier contact à risque. En cas de symptômes, y compris la fièvre, il est conseillé de s’isoler et de consulter un médecin.
La fièvre de Lassa, classée comme une maladie à déclaration obligatoire, est caractérisée par des symptômes comme la fièvre, les vomissements, les nausées, les douleurs abdominales et les céphalées, selon les informations fournies par le ministère de la Santé. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, cette maladie peut avoir des manifestations cliniques importantes. Le virus, originaire de la ville de Lassa (nord du Nigeria), où il a été découvert en 1969, est endémique dans certaines régions d’Afrique. Chaque année, il infecte entre 100 000 et 300 000 personnes.
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