Alors que les trottinettes électriques sont de plus en plus prisées, les accidents liés à ces engins se multiplient. Et les règles les concernant sont souvent méconnues.
La trottinette électrique est un engin de déplacement personnel (EDP). Pour pouvoir la monter, il faudra avoir au moins 12 ans, et elle doit être assurée. Ensuite, leurs utilisateurs ne doivent pas excéder les 25 km/h. À ce sujet, Pierre Lagache, vice-président de la Ligue contre la violence routière, déplore dans des propos recueillis par 20 Minutes : "le problème, c’est qu’on observe de plus en plus de trottinettes débridées ou surpuissantes capables d’aller au-delà des 25 km/h autorisés".
La trottinette électrique doit, par ailleurs, emprunter une piste cyclable, et les couloirs de bus ouverts aux vélos par une signalétique sont aussi autorisés. En absence de piste ou bande cyclable, elle peut rouler les routes limitées à 50 km/h. En dehors d’une agglomération, l’engin peut se déplacer sur une route limitée à 80 km/h, SEULEMENT si la localité l’autorise, avec casque obligatoire et feux de position allumés.
Elle est interdite sur les trottoirs ! Sauf si le maire le permet, mais c’est plutôt rare. Aussi, il est formellement interdit de transporter une autre personne sur la trottinette électrique.
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Concernant le casque, il n’est pas obligatoire, sauf pour l’exemple cité plus haut. Pour les feux, comme ceux des vélos, elles sont obligatoires (avant et arrière) en cas de circulation la nuit ou de visibilité insuffisante le jour. Des dispositifs réfléchissants arrière et latéraux sont aussi indispensables, idem pour un vêtement rétroréfléchissant hors agglomération.
Pierre Lagache regrette qu’il n’y ait pas assez de contrôle concernant les trottinettes électriques. "Quand les règles sont mal connues et que personne ne vous rappelle à l’ordre, cela renforce un certain sentiment d’impunité", dit-il.
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