Concernant l’usage des trottinettes électriques, Clément Beaune, le ministre des Transports a détaillé des mesures devant des opérateurs de ces engins, des élus, des associations de victimes et de Sécurité routière.
L’âge minimum d’utilisation des trottinettes électriques, actuellement à 12 ans, sera relevé à 14 ans "par décret", en "cohérence avec les autres véhicules de catégorie 2 que sont les cyclomoteurs et les voitures sans permis".
Le plan propose un "renforcement des sanctions" pour "dissuader les comportements dangereux". Certaines amendes passeront de 35 à 135 €, notamment si deux personnes montent sur une trottinette électrique.
Le plan prévoit d’équiper ces trottinettes de clignotants, pour diminuer le nombre d’accidents "causés par un manque de visibilité", rapporte France Info.
Cet observatoire qui "s’appuiera sur l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)", va avoir comme mission "de produire des connaissances sur l’usage des trottinettes électriques en France, leur accidentologie et leur impact environnemental". Le but étant d’"offrir aux collectivités locales un cadre de référence homogène permettant d’informer leurs décisions de politique publique en matière de mobilité".
Les opérateurs de trottinettes électriques en libre-service vont signer un texte portant notamment sur la sécurité des usagers ou le recyclage. Les trottinettes devront être dotées d’une "identification unique" pour "faciliter la verbalisation". Elles devront aussi être munies d’une "double béquille" pour faciliter le stationnement. La charte demande également aux opérateurs la mise en place d’une "sanction financière à l’usager en cas de stationnement gênant", et même "d’exclusion" s’il y a récidive. La charte sollicite, par ailleus, les opérateurs à "proposer un service respectueux de l’environnement".
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