Alberto Valdes/EFE/SIPA - Illustration
D’ici à l’année 2024, les femmes touchées par une interruption spontanée de grossesse auront la possibilité de bénéficier d’un congé maladie rémunéré sans subir une diminution de leur revenu.
Une avancée significative dans le domaine professionnel qui apportera d’importants avantages à de nombreuses femmes est sur le point de se concrétiser. Selon BFMTV, la loi du 7 juillet 2023 permettra aux femmes confrontées à une interruption spontanée de grossesse de bénéficier d’un congé à compter de l’année prochaine, sans que leur salaire ne soit affecté. À l’heure actuelle, les femmes ayant vécu une fausse couche sont confrontées à une période d’attente de plusieurs jours avant de pouvoir bénéficier d’une indemnisation, ce qui se traduit par une réduction de leurs revenus, rappelle Le Point.
Le projet de loi aborde précisément cette question en introduisant la suppression des jours de carence. Par conséquent, les femmes concernées pourront désormais recevoir des indemnités journalières de la sécurité sociale dès le tout premier jour de leur arrêt. "Cette mesure doit s’appliquer aux professionnelles du secteur privé et public et aux professions indépendantes et non salariées agricoles", fait savoir le gouvernement sur servicepublic.fr.
> À lire aussi : Secteur de la technologie : un congé spécial pour fausse couche créé pour les femmes
Par ailleurs, cette loi prévoit la mise en place d’un accompagnement psychologique coordonné par les agences régionales de santé (ARS) pour les femmes ayant vécu une fausse couche, ainsi que pour leurs partenaires. Elle renforce également les dispositions de protection contre le licenciement pour les femmes qui sont touchées par ce traumatisme, élargissant ainsi ces mesures au-delà des interruptions survenues à partir de la 22e semaine de gestation, comme cela était le cas auparavant.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re
