En 2015, l’adoption de la loi Macron a permis aux commerces d’ouvrir même le dimanche. Trois ans après, des députés de la majorité veulent "aller plus loin" pour "offrir aux commerçants la liberté d’ouvrir ou non le dimanche".
Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, des députés de La République en Marche ont exprimé le souhait d’étendre davantage les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche, en amendant la loi Pacte.
Trois ans après la loi Macron qui a facilité le travail du dimanche, le débat se poursuit. Une vingtaine de députés LREM appelle à "aller plus loin" dans les possibilités d’ouverture dominicale des commerces. "N’attendons plus ! La loi Pacte serait l’opportunité à saisir pour donner plus de libertés aux commerces d’ouvrir ou non le dimanche, et ainsi redynamiser nos coeurs de ville", écrivent Buon Tan (Paris), Benoit Potterie (Pas-de-Calais) et vingt autres députés LREM. Les 22 signataires estiment également que la loi Pacte permettrait d’"accroître l’attractivité de nos territoires en matière d’offre touristique".
"L’ouverture dominicale est avant tout un enjeu sociétal qui correspond à l’aspiration des Français : être libre d’acheter, de se divertir, de travailler ou non le dimanche", résument les députés de la majorité. Ils affirment que les Français sont encore trop restreints dans cette "liberté", à commencer par les travailleurs. "Loin des idées reçues, de nombreux salariés sont demandeurs de cette liberté de travailler le dimanche", affirment-ils. Les députés se sont également réjouis du tremplin côté emploi qui a "progressé d’environ 10% et 1.500 postes ont été créés dans les grands magasins parisiens".