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Mardi 11 février au soir, les députés ont approuvé une loi renforçant la protection dans les transports. Ce texte permettra notamment aux agents de sécurité d’effectuer des palpations lors des contrôles.
Mardi 11 février au soir, les députés ont adopté en première lecture une loi visant à améliorer la sécurité dans les transports. Elle permet aux agents de sûreté de la SNCF et de la RATP d’effectuer des palpations sans autorisation préfectorale. Jusqu’ici limités à l’intérieur des gares, ils pourront désormais intervenir à proximité immédiate, notamment pour lutter contre la vente à la sauvette, rapportent RTL et d’autres médias français. Un amendement leur accorde aussi le droit de confisquer, jusqu’à 48 heures, tout objet pouvant représenter un danger. L’usager refusant cette mesure pourra se voir interdire l’accès aux trains ou aux métros.
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Philippe Tabarot, ministre des Transports et ancien sénateur à l’origine de cette loi, a salué son adoption. Lors des discussions du 10 février, il a défendu des mesures jugées à la fois pragmatiques et équilibrées. En revanche, Elsa Faucillon, députée communiste, a exprimé son opposition, estimant que l’extension progressive des pouvoirs des agents de la SNCF et de la RATP les rapproche trop des forces de police. Elle a également soulevé des préoccupations sur l’impact de ces nouvelles compétences sur les libertés individuelles, pointant un risque de dérive sécuritaire dans les transports publics.
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