À partir de 2026, les entreprises devront davantage de transparence sur les salaires. Une nouvelle directive européenne impose la communication des rémunérations entre collègues afin de lutter contre les inégalités.
La directive européenne impose aux entreprises de fournir à leurs employés des informations sur la moyenne des salaires dans leur poste. Si des écarts de plus de 5 % ne sont pas justifiés, l’entreprise encourt des sanctions financières. Les responsables des ressources humaines devront être en mesure d’expliquer clairement les raisons derrière chaque salaire, en se basant sur des critères objectifs. L’objectif principal est de réduire les inégalités de salaires, notamment celles entre hommes et femmes, qui dans l’UE s’élèvent encore à 13 %. En France, cet écart est de 4 %.
Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises ignorent encore cette réforme. Cependant, certaines ont choisi de l’anticiper. C’est le cas d’Ethikdo, une entreprise de cartes-cadeaux solidaires, où les salaires sont désormais fixés sur une grille précise. La rémunération d’un salarié repose sur un socle commun, complété par des critères comme l’autonomie et la contribution à l’équipe. Cette méthode a remplacé les négociations salariales individuelles par un processus où un comité de collaborateurs valide les niveaux de salaire.
D’ici 2026, toutes les entreprises de plus de 100 salariés devront expliquer la structure de leur politique salariale. Elles devront aussi limiter les écarts de rémunération injustifiés à 5 %. Les entreprises qui ne se conformeront pas risquent de lourdes amendes.
Source : Rtl.fr