Le groupe pharmaceutique américain l’a annoncé, dimanche 16 janvier, via un communiqué et par la voix de son directeur général. Pfizer prévoit d’investir 520 millions d’euros en France au cours des cinq prochaines années.
Le monde est encore en pleine lutte contre la pandémie de coronavirus. Avec l’apparition des différents variants, dont le contagieux Omicron, la situation se complique. Ces derniers temps, la recherche de médicaments efficaces pour traiter la Covid-19 a été éclipsée par la vaccination, mais elle se poursuit. Le laboratoire américain Pfizer compte investir en France pour soutenir la production et la recherche de traitements, a fait savoir son directeur général, Albert Bourla, dimanche. Dans ce cadre, le groupe va engager 520 millions d’euros dans les cinq prochaines années.
Pfizer va d’abord renforcer ses capacités de production via un accord avec le sous-traitant pharmaceutique Novasep. Ce dernier produira sa pilule anti-Covid, Paxlovid, dans les Pyrénées-Atlantiques. Souhaitant fournir jusqu’à 120 millions de boîtes de ce médicament dans le monde cette année, l’entreprise compte sur l’Hexagone. L’entreprise a affirmé avoir signé une lettre d’intention avec Novasep. Les activités de transfert technique, de développement et d’installation des équipements sur le site de Mourenx commenceront dès que possible.
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Le groupe ne compte, par ailleurs, pas délaisser la recherche. Il prévoit également d’investir dans ce volet en collaborant avec des biotechs françaises. Ils augmenteront significativement les essais cliniques avec des patients en France. Albert Bourla a expliqué dans un entretien accordé au journal Le Figaro que "le savoir-faire dans les technologies de santé y est parmi les meilleurs en Europe". L’Hexagone aurait, en outre, "des scientifiques de grande qualité et des travailleurs hautement qualifiés".
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