L’information a été révélée, mercredi 13 janvier, par une source judiciaire et proche du dossier. Les personnes arrêtées sont actuellement en garde à vue.
Depuis juin 2010, des juges d’instruction parisiens ont été chargés d’une information judiciaire pour "acquisition, détention, cession, transport d’armes de catégories A et B en réunion" et "association de malfaiteurs". Mercredi 13 janvier, TF1 a appris de source judiciaire qu’une dizaine de personnes, dont deux militaires, ont été arrêtées la veille et placées en garde-vue, dans le cadre d’une enquête sur un gros trafic d’armes en France.
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Selon une source proche du dossier, le réseau aurait fourni des armes à des trafiquants de drogue et des partisans de l’ extrême droite. La brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire aurait interpellé les suspects en Ile-de-France, dans l’Est, mais aussi dans le sud du pays. Il s’avère par ailleurs que l’un des militaires travaille au ministère de la Défense. L’autre est quant à lui affecté sur une base de l’Est de l’Hexagone.
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La chaîne de télévision a aussi indiqué que parmi les suspects, il y avait également "un ancien soldat ou encore un passionné d’armes sympathisant de l’ultra droite". D’après le média, leur garde à vue pourrait durer jusqu’à 96 heures. Le ministère de la Défense a été contacté par l’Agence France-Presse, mais n’aurait pour le moment pas fait un commentaire.
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